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Picard, laboureur à Hericy, demeurant à Paris : donation à Gaspard Mellon, écolier, étudiant en l'Université de Paris, son petit-fils, en fa­veur de ses études, de ses droits sur la suc­cession de Suzanne Picard, femme d'Antoine Bodinet, maître.maçon à Melun, sa fille. — 16 février i55g (fol. 86).
5151.  — Noël Chasteau, mârchand et la­pidaire à Paris : donation'à Claude Houssaye, femme de Vincent Villangloys, ancien sergent à verge au Châtelet, des biens meubles ét créances, à lui donnés le méme jour par ledit Villangloys, -pour la bonne amytié qu'il a en elle et pour la récompencer et rémunérer des bons et agréables plaisirs et services qu'elle luy a par cy devant faictz». — 2 5 février 1559 (fol. 86v° )..
5152. — Pierre dè Saint-André, seigneur de Montbrun, avocat en Parlement, et Mar­guerite Budé, fille de feu Dreux Budé, notaire et secrétaire du Roi, et de Marthe de Paillard: contrat de mariage. Par ce contrat Jeanne de Vitry, veuve de Jean de Paillard, seigneur de Doux-Mesnil, donne à Marguerite Budé, sa petite-fille, la terre et seigneurie dè Goupil­lières (près Montfort-i'Amaury), avec Ia fa­culté de faire des coupes dans les bois de haute futaie et bois taillis de cette terre, en stipulant qu'en cas de décès de ladite Mar­guerite Budé sans enfants, la terre en ques­tion passera à Guillaume Budé, son frère, et en pareil cas, à Jacques de Paillard, seigneur de Jumeauville, frère du seigneur de Doux-Mesnil, à Catherine Le Picart, sa femme, et après leur décès à leurs enfants; Jeanne de Vitry donne en outre à sa petite-fille Ies fermes de Marly (près Luzarches) et de Vinantes, une maison avec jardin qu'elle habite à Paris, rue Aubry - le - Boucher, dont elle se réserve l'usufruit, tout en consentant que -Ies futurs conjoinctz soient logez en ladicte maison, sur le devant d'icelle, le plus commodément que faire se pourra-. ; elle lui fait encore donation
de 4,ooo livres tournois, en argent comptant ou en rentes bien assurées, et après son décès, de tous meubles qui se trouveront dans la maison de la rue Aubry-le-Boucher, tant ceux advenus à Marguerite et Guillaume Budé par le décès de leurs père et mère, que ceux appartenant en propre à Jeanne de Vitry, à charge par le futur époux de faire remploi en héritages des biens meubles ainsi donnés, et si le remploi n'était fait, la future pourra en faire la reprise sur la terre et seigneurie de Montbrun, près de Toulouse, et sur les maisons sises à Toulouse, dépendant de la succession du président de Saint-André et de l'évêque de Carcassonne, son frère, jusqu'à concurrence de 12,000 livres tournois. Marguerite Budé renonce à tous droits successifs sur les terres et seigneuries de Marly en France, Doux-Mesnil, Noyers, Pavée, (près les Andelys), Andelys-sur-Seine, aux meubles se trouvant dans ia terre de Marly et des Andelys, et à la succession de Jeanne de Vitry au profit de Guillaume Budé, son frère.— 11 mai 1558 (fol. 87).
5153.  — Jeanne de Vitry, veuve de Jean de Paillard, seigneur de Doux-Mesnil : dona­tion à Marguerite Budé, femme de Pierre de Saint-André, seigneur de Montbrun, sa petite-fille, en raison de -la grand'ferveur, amour dilection et affection n qu'elle lui porte, des droits successifs sur les terres et seigneuries de Marly en France (près Luzarches), Doux-Mesnil, Noyers, Pavée (près les Andelys), Andelys-sur-Seine, en Normandie, auxquels elle avait renoncé lors dû contrat de mariage de ladite Marguerite Budé, et ratification des donations contenues dans ce contrat. — 26 oc­tobre 1558 (fol. 89 v°).
5154. — Marie Francquet, femme de Jean Regnault, maitre éperonnier à Paris, (fdé­laissée dudict Regnault, son mary, dès huict ans sont et plus» : donation à Pierre Chaude-reau, clerc de Jean de Saint-Meloir, avocat en